La psychopédagogie, une pédagogie en douceur et positive
La psychopédagogie s'effectue à la base en écoutant les enfants, les adolescents et les adultes exprimer leur souffrance dans les apprentissages. Des maux divers tels que: le manque de confiance et d'estime de soi, des peurs, des échecs, du stress. Cette pédagogie considère l'enfant dans sa globalité avec une tête qui pense et réfléchit, un cœur qui ressent et un corps qui met en mouvement. Cette approche est appelée "tête, cœur, corps". Ces séances de psychopédagogie sont centrées sur une approche globale des apprentissages, du travail et des rapports et relations humaines dans les structures, dans les familles par le biais des apports de la psychologie positive, de la pédagogie positive et des neurosciences. Chaque enfant doit pouvoir construire ses propres outils pour apprendre et travailler en installant confiance en soi et estime de soi. L'objectif primaire de la psychopédagogie est d'instaurer de nouvelles façons d'apprendre, de travailler et de développer les compétences douces (dites les soft kills) ou les qualités personnelles indispensables pour pouvoir grandir et faire sa place au sein de la société.
En cas de conflits parents/enfants? quelques outils à adopter:
1. Encourager ce que vous aimez :
Faire quelque chose que l'on aime, c'est permettre au cerveau de faire un trajet. Ce trajet libère de la dopamine: une molécule du plaisir. Son rôle est de maintenir l'attention par le plaisir, la créativité. Avec votre enfant, celui-ci acceptera d'apprendre si c'est un plaisir et non pas une obligation difficile
2. Rester calme et serein.
Les zones du cerveau qui constituent les émotions (l'hippocampe et l'amygdale) et la zone qui permet la gestion des émotions (cortex préfrontal) prennent un certain temps à se connecter. L'enfant fait des connections plus facilement si l'environnement est calme malgré le degré des émotions.
3. Etre dans une écoute active.
Bannir les questions du style « c'était bien ta journée mon cœur?" (en faisant autre chose sans rapport, et sans prêter attention à l'enfant). Poser des questions ouvertes du style: "qu'est ce que tu as fait aujourd'hui?" Cela permet à l'enfant de se sentir écouté, pris en compte et de s'exprimer. Ses réponses peuvent être reformulées pour créer un échange construit.
En tant que parent, des exemples sur ses propres émotions peuvent être émis.
4. Donner de l'affection.
Par un geste affectif, le cerveau libère l'ocytocine, l'hormone de l'amour. Ainsi la sérotonine fait baisser l'anxiété, permet de stabiliser l'humeur et de diminuer l'agressivité (et améliore le sommeil et l'appétit).
5. Montrer l'exemple.
En observant des visages heureux, effrayés, tristes, les mêmes aires cérébrales sont en action comme si la scène était personnellement vécue ! Les neurones miroirs jouent un rôle dans l'imitation, dans la compréhension des intentions des uns des autres. L'enfant, apprend au fur et à mesure, à se dissocier d'un comportement extérieur à lui même. L'enfant absorbe donc facilement l'ambiance environnante ! Les enfants sont de vrais observateurs.
6. Jouer er rire.
Jouer et rire encouragent la croissance des trajets qui gèrent les émotions dans le cerveau. Rire permet de lutter contre le stress.
7. L'impact des mots
Dans la peur, un enfant ne peut pas traiter les informations, ni se mettre en action de façon raisonnée. Il stresse et se sent dans l'insécurité, ce qui active l'amygdale qui va percevoir un danger. L'amygdale fait agir de manière automatique et inconsciente. Des mots rassurants apaiseront les choses.
